Progressivement pour un développement du trafic ferroviaire sénégalais

Le TER (Ttrain Express Régional) est certainement soulageant. On peut le constater surtout quand les habitants des banlieux de Pikine, Guédiawaye, Keur Massar, Rufisque et Bargny rentrent chez eux le soir.

Cela démontre la nécessité de développer et améliorerdavantage  le trafic ferroviaire sénégalais.

Et si l’on y ajoutait les habitants de Thiès ?

Et pourquoi pas davantage ?

Il est très important de prendre en compte la nécessité de développer le trafic ferroviaire dans un pays.

Ce moyen de transport de masse résout d’un seul coup ce que plusieurs camions pourraient faire (selon certains, une rame de 750 m serait l’équivalent de 52 camions). En outre il contribue au désengorgement des routes et à l’atténuation du nombre des accidents de la route.

Le réseau ferroviaire sénégalais, délabré depuis des décennies, est encore en léthargie si ce n’est le trafic des sociétés ICS et GCO qui ne servent que pour elles-mêmes, et en apparition le TER.

Il convient de noter que sa contribution au développement du PIB ne doit pas être négligée. En effet, il est très important d’avoir à l’esprit que la vitesse de déplacement des personnes et des marchandises constitue un levier assez puissant pour le développement économique du pays. En fait, à chaque fois qu’il y a échange entre un bien et de l’argent, il y a à priori évolution positive du PIB.

Par conséquent, la rapidité de ces échanges dans une journée peut en augmenter le nombre, et donc, le volume global.

Le développement de ce réseau ferroviaire est certainement retardé par des visions gigantesques décourageant son financement. C’est la raison pour laquelle, il conviendrait d’avoir une approche graduelle réaliste. Si depuis le moment où l’on a commencé à en parler, on faisait chaque année un tronçon de rail, ne serait-ce que dix kilomètres, peut-être qu’aujourd’hui, on en serait à plusieurs dizaines, voire des centaines de kilomètres.

Si l’on prend le cas d’une ville comme Tivaouane qui a longtemps grouillé économiquement du fait du chemin de fer, on peut considérer que la population a certainement besoin de se déplacer quotidiennement vers Thiès, distant seulement de 23 kilomètres environ. Le tronçon ferroviaire actuel étant dégradé et plutôt accaparé par les ICS et le GCO, si l’on se résolvait à réaliser une dizaine de kilomètres de rail par an, peut-être que l’on pourrait en moins de deux ans doubler la voie correspondante, et faciliter le trafic entre les deux villes. Ainsi, progressivement, on pourrait passer à d’autres tronçons, jusqu’à obtenir deux voies entre Dakar et Saint Louis.

D’ailleurs, provisoirement, on pourrait demander à la société des ICS et du GCO d’accrocher à leur rame deux wagons dont un pour les voyageurs et l’autre pour des marchandises, jusqu’à la réhabilitation des trains et voies dédiés à cet effet. Ceci serait soulageant pour les habitants de Tivaouane et Mékhé, notamment pour leurs échanges commerciaux avec Thiès et Dakar.

By admin

Ing. Genie Electrique

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