La Sénégalaise de Commercialisation de l’Arachide (SCA)
Comme déjà dit dans un article précédent, on pourrait créer des entreprises susceptibles de promouvoir l’économie et créer de vrais emplois.
En particulier dans le domaine de l’agriculture, il convient de solutionner l’épineux problème de commercialisation de l’arachide, qui pèse lourdement sur le plateau des blocages au développement. Au-delà de cette première satisfaction, il faudrait noter une bonne possibilité de créer des emplois pour les jeunes ainsi que des perspectives de rentabilité plutôt intéressantes quant à leur durabilité.
Ainsi, à titre d’exemple, la création de la société SCA (Sénégalaise de Commercialisation de l’Arachide), évoquée dans un article précédent, va avoir des objectifs intéressants :
- L’obligation d’acheter en priorité toute l’arachide destinée à être vendue par les producteurs, donc en les rassurant avant le semis contre tout problème de mévente et de non paiement
- l’avantage de satisfaire une bonne partie des doléances de nos paysans, qui pourront rapidement rentrer dans leurs fonds et s’attaquer à d’autres investissements, d’où un encouragement de la filière, mais également, être des actionnaires
- la constitution d’une source d’emplois pour les jeunes avec de bonnes perspectives de rentabilité.
En particulier, en considérant un prix au producteur de 175 FCFA qui serait payé comptant, on peut tabler sur :
- un prix au commerçant de gros de 215 FCFA
- un prix au commerçant détaillant de 254 FCFA
- un prix au consommateur final de 295 FCFA
Cette structuration est une proposition assurant à chaque catégorie la même marge bénéficiaire unitaire.
Sur une prévision annuelle d’un million de tonnes (ce que l’on produisait dans les années 60), on pourrait alors prévoir :
- un chiffre d’affaires de 215 Milliards
- un prix de revient de 175 Milliards
- une marge brute de 40 Milliards
Ceci permettrait :
- de payer 6 Milliards de salaires pouvant intégrer un salaire moyen mensuel de 250 000 FCFA pour 1000 employés, avec la prise en compte de tous les frais sociaux correspondants.
- Une marge résiduelle à priori assez consistante pour inclure :
- les frais généraux (transport, électricité, téléphone, etc. …),
- les frais bancaires,
- l’amortissement du matériel
- ainsi que les impôts sur le revenu,
- et la rémunération des actionnaires.
Il reste entendu que l’Etat devra favoriser une telle société avec une TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) assez réduite ou la plus basse possible.
Jeunes du Sénégal et d’Afrique, vous qui êtes soucieux de trouver un emploi concret pouvant propulser notre économie, voilà donc une société dont la création devrait vous intéresser.
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Merci pour ce partage, c’est pas mal du tout. Je m’occupe de la partie actu pour la ville de la Rochelle et je ne vais pas hésiter à relayer votre article. Cordialement.
Vous êtes le bienvenu pour un travail dans le même sens.
Voilà donc un bon article, bien passionnant. J’ai beaucoup aimé et n’hésiterai pas à le recommander, c’est pas mal du tout ! Elsa Mondriet / june.fr