Promouvoir les activités génératrices de richesses pour contribuer au redressement de la balance des paiements : Une usine, fabrique de papiers pour la création de vrais emplois

 

Les activités génératrices de richesses doivent constituer l’essentiel de nos occupations pour un développement durable. Toutefois, dans un souci de cohérence, cela ne saurait se faire véritablement qu’une fois l’économie bien organisée. Pour ce faire, ce ne serait suffisant de se focaliser sur des directives étrangères se basant sur des chiffres dont la compréhension effective n’est pas certaine, et correspondant plutôt à des économies n’ayant pas la même morphologie que la notre. En toute circonstance, il convient de regarder la situation en face pour définir ses objectifs, et de savoir que l’économie ne saurait se baser que sur la satisfaction des besoins humains, eu égard à la culture et au mode de vie de chacun. C’est la raison pour laquelle,  notre balance des paiements pourraient être un guide éloquent. En effet, elle est plombée par nos besoins que nous ne sachions satisfaire nous-mêmes. Dans cette situation, ne serait-il pas judicieux de s’attaquer à l’augmentation de nos capacités à résoudre ce problème ? On pourrait alors se rendre compte que le redressement de notre balance des paiements cadrerait avec notre autosuffisance. Il convient donc de s’attaquer aux besoins de cette balance pour définir un plan. Toutefois, cela devrait se faire une fois les facteurs de productions maîtrisés, et bien réglés. Ceci devrait permettre de dégager une liste de priorités à réaliser, et dont y figureraient en bonne place les industries permettant de valoriser et développer les activités primaires, mais également certaines industries transversales comme une usine de fabrication de papiers. Il convient simplement d’observer notre consommation de papier, pour l’éducation, l’administration et l’information, le tout étant importé.

Ceci aurait un autre avantage. Devant le problème obstiné des ordures ménagères dont le traitement est encore, à ce jour, en état de tergiversation, il y a lieu de prendre en compte le fait qu’une partie est faite de papiers d’emballage à recycler, et qui pourraient entrer comme matière première dans cette usine. Ceci devrait certainement propulser les usines de traitement des ordures ménagères, et ensuite, promouvoir la fabrication de papier d’emballage pour la transformation de nos produits locaux.

Tous les autres projets devront alors suivre le processus, au fur et à mesure, pour que l’Afrique constitue un lieu où l’on ait envie d’y rester.

Un appel d’offres pourrait être lancé pour la construction de ces usines, dont le capital devrait provenir d’une participation de la population, sous forme d’actions, au lieu des emprunts difficiles à gérer. Ceci devrait être une nouvelle voie pour le financement et la participation responsable de la population dans les activités de développement.

Nos jeunes devraient constituer un maillon important de ce projet, en devenant actionnaires dans les sociétés qui vont être créées, tout en y étant employés responsables, veillant à ce que la gestion soit saine et exempte de toute action faisant penser à une quelconque « mal gouvernance ».

Cette solution serait certainement préférable à l’émigration clandestine, avec tout ce qu’elle comporte comme brimades et surprises désagréables.

Il convient donc que l’on s’y mette tous.

Un appel est donc lancé à tous les amis de l’Afrique.

Les notaires devront y contribuer avec toute la rigueur requise pour la création sécurisée de ces sociétés.

Les cadres compétents devront également s’y impliquer avec sérieux et dévouement pour que l’Afrique constitue enfin un continent où il fait bon vivre, à l’instar de tous les autres.

8 commentaires

  1. Bineta Diop Répondre

    Great thoughts, hoping one day it’s going to materialize and make Africa a better place to live. Keep up the good work

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